Les réformateurs iraniens sont à la fête. Non contente de s’assurer 85 sièges sûr au Majles, la coalition réformatrice et modérée s’est octroyé une victoire insolente dans la circonscription de Téhéran, raflant la totalité des 30 sièges parlementaires et 15 des 16 sièges d’experts pour la capitale. Le camouflet infligé aux conservateurs est sans appel : les trois têtes de pont du courant, Gholam-Ali Haddad-Adel (chef de file pour les législatives), Mohammad Yazdi (actuel chef de l'Assemblée des experts) et Mohammad Taghi Mesbah Yazdi (théoricien des conservateurs), rentrent bredouille à Téhéran. En définitive, la stratégie de la coalition réformatrice menée par le président actuel Rouhani, et les deux anciens présidents Hashemi Rafsanjani et Mohammad Khatami, a payé : en inondant les listes de candidats de second rang et en nouant des alliances avec les conservateurs modérés (comme Ali Larijani, président du parlement), la coalition a réussi à surmonter les disqualifications massives imposées par le Conseil des gardiens et assurer une majorité de soutien à Rouhani.
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